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L’éthique : ce mot qu’on a mis de côté…

et qu’il est urgent de remettre au centre




Dans un monde où tout va vite, où tout se vend, où tout se montre, l’éthique est devenue presque ringarde. Mais si tu veux construire un business qui dure, si tu veux dormir tranquille et regarder ton reflet en face chaque matin, alors il est temps de remettre ce mot au cœur de ta pratique. L’éthique n’est pas un frein. C’est une force.


Ce n’est pas une façade pour bien paraître. Ce n’est pas une ligne “valeurs” sur ton site web. C’est ce que tu fais quand personne ne regarde. C’est la limite que tu te fixes même quand tu pourrais faire autrement. C’est cette ligne que tu refuses de franchir, même si tu sais que ça te rapporterait plus, plus vite. L’éthique, c’est ton identité professionnelle. C’est ta crédibilité. C’est ta conscience.


Internet a ouvert des portes formidables. Il a démocratisé l’accès à l’information, à la création, à l’entrepreneuriat. Mais il a aussi explosé les garde-fous. Aujourd’hui, dans tous les secteurs : on voit des coachs non qualifiés qui jouent avec la santé mentale des gens ; des formateurs qui vendent du rêve sans livrer de résultat ; des agences qui facturent sans jamais exécuter ; des promesses marketing gonflées jusqu’à l’absurde ; et des vendeurs qui n’hésitent plus à manipuler pour convertir. La tentation est partout. La conscience, de moins en moins. Et pourtant… tout se sait, tout finit par se voir.


Parce que le marché a mûri. Parce que les clients ont évolué. Parce que la méfiance est partout, et la réputation… fragile. Aujourd’hui, tu ne vends pas juste un service. Tu vends de la confiance. Et cette confiance, tu ne l’obtiens pas par une belle page de vente ou un script. Tu l’obtiens par ce que tu es. Par ce que tu incarnes. L’éthique, c’est ce qui t’évite de t’effondrer quand tout le reste s’écroule.


Alors comment rester éthique dans un monde qui pousse à l’inverse ? En étant lucide. En étant fort. Et en traçant des lignes nettes. Ne promets que ce que tu peux tenir. C’est facile de faire rêver. Mais est-ce que tu peux délivrer ? Est-ce que ce que tu proposes est clair, mesurable, réaliste ? Ne vends que ce que tu maîtrises. Tu peux apprendre, tu peux progresser. Mais ne te présente pas comme expert si tu débutes. Sois honnête. L’honnêteté inspire bien plus que la posture. Respecte l’autre. Même quand il est vulnérable. Tu peux être bon en marketing, en persuasion, en vente. Mais n’en profite jamais pour forcer une décision, jouer avec la peur, ou vendre à quelqu’un qui n’est pas en mesure de suivre. Tu ne vends pas à tout prix. Tu vends avec responsabilité. Sois clair sur les limites, les risques, les efforts. Ce que tu vends demande du travail ? De l’engagement ? Dis-le. Ce n’est pas “se tirer une balle dans le pied”. C’est poser les bases d’une vraie relation client.


Dans un monde saturé de bruit, les gens qui restent droits deviennent des repères. Tu veux te démarquer ? Reste clean. Tu veux fidéliser ? Reste vrai. Tu veux durer ? Sois intègre. Ceux qui construisent sur du bluff s’effondrent. Ceux qui construisent sur du solide, même lentement, finissent toujours par passer devant.


Et si tu fais de la vente, du coaching, du closing ? Alors là… Tu peux vendre ta mère. Mais vends-la avec éthique. Oui, tu peux être excellent en persuasion. Tu peux maîtriser les leviers, les scripts, les mots. Mais si tu utilises ce pouvoir pour tromper, manipuler ou pousser quelqu’un au-delà de ses limites sans cadre, alors tu n’es pas un pro. Tu es juste un bon menteur. La vraie maîtrise, c’est de pouvoir vendre puissamment, tout en respectant l’humain. C’est de closer en conscience. C’est de faire du chiffre sans jamais te trahir.


Ce que tu construis aujourd’hui, ce n’est pas juste un chiffre d’affaires. C’est une image, une identité, une réputation. Et le jour où tu n’as plus besoin de mentir, d’exagérer ou de jouer un rôle pour vendre… ce jour-là, t’as gagné. L’éthique, ce n’est pas une morale. C’est un standard. Le tien.

 
 
 

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